S'abonner

Embolie pulmonaire : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs au service de cardiologie de l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar à propos de 89 cas - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.374 
E.O. Ndiaye , A. Ngaide, S. Faye, A. Kane, A. Mbaye, B. Diack
 Service de cardiologie, hôpital général Idrissa-Pouye 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie vasculaire grave potentiellement grave. L’objectif de cette étude était d’analyser les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des patients hospitalisés pour EP au service de cardiologie de l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP).

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective et descriptive à partir de dossiers de patients hospitalisés une embolie pulmonaire confirmée par l’angioscanner thoracique du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2019 au service de cardiologie de l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) de Dakar.

Résultats

Notre série comptait 89 cas d’embolie pulmonaire, soit une fréquence hospitalière de 2,9 %. L’âge moyen était de 52,6 ans±16,2 et le sexe-ratio H/F de 0,85. Les manifestations cliniques révélatrices était dominées par la dyspnée (84,3 %), la douleur thoracique (70,8 %) et la tachycardie (59,1 %). Les facteurs de risque thromboembolique majeurs étaient dominés par une chirurgie (11,2 %), une contraception œstro-progestative (12,5 % des femmes), le cancer actif (2,2 %). L’angioscanner thoracique montrait une atteinte bilatérale dans 73 % de cas. Les atteintes des branches proximales étaient prépondérantes (46,1 %), distales dans 31,5 % des cas, proximales et distales dans 6,74 % et non déterminées dans 15,7 %. L’échocardiographie transthoracique retrouvait une hypertension pulmonaire dans 60,97 % des cas. Le traitement anticoagulant utilisait principalement l’héparine de bas poids moléculaire relayée par les antivitamines K (96,2 %). Le rivaroxaban était utilisé chez 15 patients (16,9 %). La thrombolyse avait été nécessaire chez 12 patients à haut risque de mortalité précoce (13,5 %). L’évolution sous traitement était favorable dans 79,8 % des cas avec une létalité de 6,76 %.

Conclusion

L’embolie pulmonaire est une urgence vitale au pronostic grave. C’est une pathologie multifactorielle dont prise en charge doit inclure la recherche et le traitement du facteur étiologique. Dans notre contexte, les facteurs chirurgicaux sont encore fréquents d’où la nécessité de la prévention.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 15 - N° 1

P. 212 - janvier 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Difficultés de prise en charge de l’hypertension pulmonaire dans un service de pneumologie à Abidjan, Côte d’Ivoire
  • A. Koné, M.O.B. Koffi, K. Samaké, A. Djegbeton, B.W. Kouraogo, L.N.A. Mobio, B.J.M. Ahui, C.V. Brou-Godé, A.S. Ngom, K. Horo, B.A. Kouassi, N. Koffi
| Article suivant Article suivant
  • Embolie pulmonaire sur poumon pathologique
  • M. Hindi, L. Romane, M. El Mouden, L. Amro